Eveil poétique: Tristan Corbière

J'ai retrouvé une référence à Tristan corbière, que j'avais incluse dans une de mes premières Newsletter, en 2006... En cette fin d'automne "jaune", soleil et feuilles,  la re-lecture de ses "Amours" de la même couleur évoque toujours en moi la première fois...où j'ai pris du plaisir véritablement à lire de la poésie, où les mots m'ont transporté...:

Connaissez – vous Tristan Corbière?

De sa brève existence , 1845-1875, aurait pu accoucher la célébrité des acteurs de cinéma de notre temps, morts dans leur jeunesse mais toujours présents dans les mémoires. Ce poète maladroitement classé dans la catégorie « breton », reste cependant un inconnu dans la mémoire littéraire collective, bien loin de Verlaine, Rimbaud ou Mallarmé.

Pourtant, il possè de, par son style, une modernité troublante : le rythme rapide presque mécanique, l'utilisation massive de la ponctuation, de l'italique et de termes parfois crus nous envoient aujourd'hui vers le slam, le rap voire les SMS...Sa façon d'aborder son environnement de s'aborder lui-même peuvent mettre mal à l'aise, tellement ses sujets exhalent du vécu, une réalité bruyante et malodorante. Les sentiments ne sont pas absents et ils ajoutent à ses amours la couleur jaune, comme le rire.

Je remercie ici mon professeur de Français de 1ère, Mme Tchéfranoff, qui a débusqué ce poète maudit en nous plongeant dans l'étude de La pipe au poète, et qui m'a permis de tremper ma grosse papatte (!) dans la boue poètique...C'est grâce à elle, et donc à lui, que les quelques vers pourris qui sont sortis de mon esprit ont été publiés sur le blog Millepat Voyages, catégorie Transports poétiques.

Courrez donc chez votre libraire préféré pour acheter l'indispensable «Les Amours Jaunes»...Et en attendant, consultez cet extrait, un parmi mes chouchous... Le Mousse.

(Site non officiel: Ludo75.club)